On se souviendra du SUV Ocean comme d’un véhicule électrique convaincant et semé d’embûches.
il y a 9 heures
- Le rappel de transmission de Fisker Ocean révèle un risque pour la sécurité qui pourrait entraîner des déplacements.
- Les accidents de déplacement de véhicules blessent 1 900 personnes chaque année, ce qui fait de ce rappel une solution cruciale.
- Cinq autres rappels pour l’Océan ont été émis cette année, tandis que l’entreprise a déposé son bilan.
Fisker a peut-être fait faillite, mais ses produits sont toujours là, gardant leurs propriétaires sur leurs gardes. Le dernier rebondissement ? Encore un rappel pour le SUV Ocean tout électrique, visant cette fois 7 745 véhicules. Bien que les propriétaires d’Océan puissent éprouver un fort sentiment de déjà vu, il ne s’agit pas simplement d’une note de bas de page, mais d’un grave problème de sécurité qui ne peut être ignoré.
Bien que le rappel n’ait été publié que récemment par la NHTSA, Fisker est au courant du problème depuis un certain temps et a introduit pour la première fois une mise à jour logicielle en direct pour le corriger en mars. Cependant, il est clair que tous les propriétaires n’étaient pas au courant de ce correctif. Si vous en faites partie, considérez ceci comme un petit coup de pouce : vérifiez la dernière mise à jour de votre véhicule.
Lire : Fisker veut que les propriétaires paient le travail de rappel, le DOJ dit que c’est impossible
Au cœur du rappel se trouve un défaut dans la transmission qui pourrait empêcher le véhicule de passer à la vitesse sélectionnée. En conséquence, le SUV pourrait rouler en marche arrière ou en marche arrière. Selon le Centre national de statistiques et d’analyses de la NHTSA, les accidents de véhicules entraînent en moyenne 144 décès et environ 1 900 blessés par an aux États-Unis. Pour quelque chose d’aussi mineur qu’un problème logiciel, les implications sont tout sauf triviales.
Une année troublée pour Fisker
Ce dernier rappel n’est que la pointe de l’iceberg pour Fisker, qui a passé une grande partie de 2024 à lutter contre les incendies les uns après les autres. L’entreprise, déjà aux prises avec des difficultés financières qui ont abouti à la faillite, a émis pas moins de cinq rappels pour l’Océan cette année seulement. Parmi eux figurent des défauts impliquant une perte soudaine de puissance motrice, des voyants d’avertissement défectueux et une réduction spontanée du freinage par récupération, dont aucun n’inspire confiance aux propriétaires actuels ou potentiels.
D’autres rappels se sont concentrés sur des problèmes plus mécaniques, tels que des poignées de porte extérieures qui collent et ne s’ouvrent pas, et une pompe à eau sujette à des pannes, entraînant potentiellement une perte totale de puissance d’entraînement. Si l’océan était censé faire des vagues, ces problèmes ne sont certainement pas ceux que Fisker avait en tête.
Plus tôt cette année, Fisker a ajouté l’insulte à l’injure en annonçant que les propriétaires devraient couvrir les coûts de main-d’œuvre pour certains rappels, y compris les réparations de la poignée de porte et de la pompe à eau. Sans surprise, le ministère américain de la Justice (DOJ) est intervenu, soulignant que cette démarche serait illégale. Dans le cadre de son plan de restructuration en cas de faillite, Fisker s’est depuis engagé à couvrir tous les coûts liés au rappel – une concession modeste mais essentielle pour les propriétaires qui subissent déjà le poids de ces faux pas.