Information toute fraiche : [Vidéo] La tempête Ciaran arrache le toit d’un immeuble à Vannes

Il est 2 h 45, rue Monseigneur-Tréhiou, à Vannes, un bruit vient réveiller le voisinage. Dans le quartier du port, la toiture d’une habitation est projetée dans la rue. Le vacarme est impressionnant. Un toit s’arrache et se fracasse en plein milieu de la voirie. Les rafales font s’envoler le toit d’un petit immeuble de trois étages entre une voiture et la porte d’une habitation voisine. Le vent, à 124 km/h, s’engouffre dans l’ossature et inonde la rue de laine de verre. Les habitants, sur le pas de leur porte ou à leur fenêtre, sont consternés. Les gendarmes et pompiers viennent rapidement sécuriser la zone. Aucun blessé n’est à déplorer, seule une voiture est touchée.

Le récit de la nuit

« À trois heures du matin, j’ai été réveillé par des lumières dans ma chambre, il s’agissait de deux policiers qui étaient arrivés dans mon jardin. Puisque mon portail a volé, ils ont pu rentrer et c’est là qu’ils m’ont annoncé que la toiture du voisin était tombée et on a pu constater les dégâts à partir de ce qui était visible dans mon jardin. Donc le bilan c’est une toiture retombée sur une voiture malheureusement » témoigne un habitant de la rue Monseigneur-Tréhiou.

La nuit a été mouvementée pour les habitants de cette rue. Les gendarmes se sont positionnés de chaque côté de la voirie pour bloquer son accès. Entre 2 h 45 et 4 heures, les voisins se sont alors réveillés les uns les autres ou ont été réveillés par le bruit de la rue. Chacun prenait des nouvelles pour s’assurer que tout le monde allait bien. Le réveil fut quelque peu difficile.

Au petit matin, c’est la douche froide pour la propriétaire de la voiture. « J’allais au travail et j’ai découvert ma voiture endommagée par une toiture » relate avec stupeur Mélanie. Dans la nuit, la riveraine a bien entendu le bruit du fracas mais ne s’est pas inquiétée pensant « que c’était juste le bruit de la tempête ». Sa voiture, une Polo noire, a un rétroviseur arrachée et la carrosserie du toit enfoncée. Une situation inédite pour cette alternante en gestion de contrat. « Je ne sais pas trop comment ça va se passer, c’est la première fois que ça m’arrive » rigole nerveusement la jeune femme de 23 ans. Une dépanneuse, prise en charge par son assurance, lui est par la suite venue en aide. Le calme a fini par revenir dans ce quartier du port. À 14 h 30, les débris de la toiture ont été évacués de la rue Monseigneur-Trehiou.